Comment fonctionne un photocopieur ?

La technologie du photocopieur a été développée sur la base de l’électrophotographie (ou xérographie), procédé d’impression inventé en 1935. L’idée de base est d’utiliser un tambour recouvert d’un semi-conducteur, électriquement neutre à moins d’être vivement éclairé, sur lequel viendront se poser de manière sélective des particules électriquement chargées d’encre en poudre : le toner.

Un tambour bat au cœur de votre phοtοcοpieυr

C’est sυr le tambour appelé également photoconducteur que repose tout le fonctionnement d’un photocopieur. Il s’agit d’un rouleau en métal dont la surface est recouverte d’un élément semi-conducteur : sélénium à l’origine, silicium plus fréquemment de nοs jours. L’intérêt d’un semi-conducteur est sοn comportement électrique : isolant par nature, il est pourtant capable de conduire l’électricité dans certaines conditions. Dans le cas d’un photocopieur, c’est l’éclairage qui va changer l’état électrique du cylindre. Le tambour du photocopieur est chargé positivement. Dans des conditions normales : les charges électriques ne se déplacent pas. Si l’οn met des électrons sur le rouleau, ils ne peuvent s’en extraire. Ces électrons doivent recevoir beaucoup d’énergie pour redevenir libres et créer un courant. Une énergie lumineuse suffisamment intense peut produire cet effet et rendre le tambour conducteur. Les zones éclairées du cylindre sont dans ce cas débarrassées de leurs charges électriques. C’est grâce à cette propriété clé du semi-conducteur que fonctionne une photocopieuse. Un faisceau de vive lumière fluorescente éclaire le document à photocopier. La lumière est reflétée sur le tambour du copieur. Les zones blanches (donc sans impression) du document d’origine sont inondées de lumière. Cette lumière va permettre aux charges électriques positives de quitter le photoconducteur à ces endroits. Seules les parties où la lumière n’a pas été suffisamment intense, c’est-à-dire les zones imprimées et opaques du feuillet original, restent chargées électriquement. En conséquence, le toner va être attiré sur ces zones.

Α quoi sert le toner ?

Le mot « toner » désigne de l’encre sous forme solide. Il se présente sous la forme d’une poudre extrêmement fine et volatile. Il est donc recommandé de manipuler les sachets avec précaution. Si vous décidez de demander des devis de photocopieurs, pensez à comparer la fourniture en toner lors de la livraisοn. Le toner du photocopieur est chargé négativement. Il va donc inévitablement venir se coller aux parties du photoconducteur précédemment « épargnées » par une trop fortes lumières, et donc toujours chargées positivement. Il s’agit d’un principe fondamental en électricité : l’attraction des charges opposées. La feuille à imprimer, fortement chargée en électricité statique, va ensuite entrer en contact avec le rouleau et attirer fortement les particules d’encre, qui vont donc à nouveau changer de surface d’accueil. Le papier ainsi encré passe finalement entre deux rouleaux chauffants. La feuille est à la fois comprimée et chauffée, ce qui a pour effet de faire fondre l’encre et de l’incruster dans le pipier. La photocopie est alors terminée, vous pouvez récupérer la feuille comportant l’impression copiée.

 Pour résumé

Un photocopieur accomplit successivement les tâches suivantes à chaque utilisation : tambour chargé positivement en électricité ; éclairage intensif de la feuille à copier ; dépôt du toner sur les zones non exposées du photoconducteur ; transfert de l’encre du rouleau vers le pipier ; fixation du toner sur le papier. Pour la prochaine photocopie, le tambour doit être nettoyé.
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